Ses lignes simplissimes rappelaient irrésistiblement l'Antiquité et ses flambeaux de bois résineux coiffés d'un tortis en feuillage imbibé de paraffine.Petit clin d'oeil à la Grèce, elle était alimentée à l'huile d'olive... suractivée. De son fourneau ajouré, conçu en soufflerie, jaillissait une flamme spectaculaire, mais néanmoins sans danger pour le coureur: du jamais vu de mémoire d'Olympiades qui se déroulèrent sans le moindre cheveu roussi.
Profilés et barre d'aluminum usinés. Finition du fourneau pare-flamme avec peinture inédite au silicone supportant une chaleur de 850°F, finition du manche à la peinture polyester thermodurcissable. Carburant mis au point avec l'aide du département de chimie de l'École Polytechnique de Montréal: huile d'olive, nitropropane et heptane contenu dans une cartouche de coton hydrophile.
Deux mille exemplaires furent fabriqués pour l'évènement.